CHAMPSEVRAINE

Ville

BUSSIERES-LES-BELMONT

CHAMPSEVRAINE

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BUSSIERES-LES-BELMONT

  • , © agnès Moreau
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Bussières-les-Belmont s'est associé à Corgirnon pour former la commune de Champsevraine en 1972. La forêt occupe une grande part de la superficie de la commune. Il n'est donc pas étonnant qu'un arbuste ait donné son nom au territoire. L'origine latine du nom du village provenant en effet de "buxus" qui correspond au lieu où croît le buis. Sous l'ancien régime, le territoire était partagé entre la Champagne et la Bourgogne, avec la rivière et le pont comme limite.

L’église Saint Maurice est bâtie sur le sommet de l’un de ses coteaux et domine le village. Elle a été reconstruite en 1722, avec le produit d’une vente de bois et les cotisations particulières des habitants.
C’est une œuvre d’un style homogène et équilibré dans l’esprit de l’époque néo-classique, clocher et façade occidentale inscrits sur l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques (à l’intérieur plusieurs objets classé dont une Vierge à l’Enfant du 14ème, le maître-autel en bois de tilleul du 18ème.

Bussières tire son nom de Buxus, le buis, répandu en nombre sur ses terres. Si l’on évoque une voie romaine traversant Bussières vers l’est, le vocable apparaît en 1127 lors de la fondation de l’abbaye de Belmont.

En tant que fief, Bussières reste longtemps en possession de la maison de Chauvirey, du XIIe au 15ème siècle. Mais les religieux de Saint-Antoine-de-Vienne, les Ardents, vont acquérir progressivement tous les fiefs dont Bussières. Plus tard, après l’union des Ordres de Saint-Antoine et de Malte, les chevaliers de ce dernier deviennent les seigneurs de Bussières. Ils vivent au château construit au 18ème siècle sur les hauteurs. Pendant l’invasion de Gallas en 1636, le village est dévasté par les Croates.

En 1872 on note 230 vanniers dont un descendant du vannier signalé en 1713, Blanchard. La vannerie de Bussières obtient des récompenses dans les expositions industrielles de la région. Tous les artisans récoltaient sur leurs oseraies la matière première à leurs fabrications. Si Fayl-Billot est la capitale osiéricole et vannière de la Haute-Marne, il n’en est pas moins vrai que Bussières est de beaucoup la commune la plus importante au plan osiéricole et vannier. En 1929, on compte 155 osiériculteurs et 200 vanniers.

En 1900, on cultive encore la vigne à Bussières et bien sûr l’osier.

Depuis quelques années, une Tour Eiffel en osier est exposée sur la place vers la Mairie.

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52500 BUSSIERES-LES-BELMONT

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