D'un côté, l'Amazonie brésilienne s'offre aux visiteurs. Ses habitants, sa faune, sa flore, tout un univers que peu d'Européens connaissent. Renato Soares, Joao Marcos Rosa et Luciano Candisani, photographes brésiliens, seront sur place avec Priscilla Tapajoara, photographe indigène et Tiago Ishiyama et Maria Fernanda Paes de Barros, artistes de la même nationalité. Ensemble, ils accueilleront le pubic et pourront le renseigner sur leur pays, leurs cultures et leurs traditions.
De l'autre côté, la Colombie britannique, région reculée du Canada. Cette fois-ci, elle est explorée et présentée au festival par Florent Nicolas, photographe animalier sur la biodiversité du territoire de la nation première Gitga'at et par Catherine Marion, qui parcoure les régions polaires et subpolaires depuis 35 ans. Les peuples autochtones Gitga'at de Colombie britannique considèrent l’être humain et les animaux comme faisant partie d’un tout. Ils sont organisés en un système de clans, représentés par un totem. La photographe nous les montre dans son travail.
Ces deux territoires sont mis à l'honneur à Montier-en-Der, pour la 26e édition du Festival international de la photo animalière et de nature. Ils seront aussi agrémentés de conférences et de tables rondes captivantes. Rendez-vous au Cosec pour les découvrir. Les autres thématiques plus habituelles (mammifères, paysages, oiseaux, etc. avec des images de la biodiversité proche de chez nous ou lointaine )seront également abordées par les expositions.
Parmi les 250 exposants du festival, de nombreux photographes exposent leur travail. Parmi eux, Neil Villard, photographe suisse et grand adepte de la photographie animalière. Fasciné par les lynx et les grands prédateurs qu'il aime pister, il explore également d'autres territoires et a différentes façons de travailler. Son dernier projet, intitulé "Héritages" se situe par exemple à mi-chemin entre la photo animalière et une approche artistique plus conceptuelle. Un travail à découvrir.